Dans l’industrie textile – qui œuvre pratiquement en deux dimensions – les fils de trame sont tout simplement perpendiculaires à ceux de la chaîne. Ici, la trame doit s’entendre au sens figuré de réseautridimensionnel. Toutes proportions gardées, elle devient alors comparable au plan de l’architecte par rapport au bâtiment. Dès achèvement, ce dernier devient habitable et visible, tandis que les vues en plan, en élévation et de profil (perpendiculaires les unes aux autres) du « bleu » au ferro-prussiate se rangent dicrètement à l’abri des regards. Du coup, le commun des mortels oublie la trame, sans laquelle les éléments de construction resteraient irrémédiablement en vrac. La Trame de l’auteur est vivante et dynamique. Il se pourrait qu’elle regroupe ce qui – dans le passé – se nommait « corps éthérique, astral et mental ». Mais peu importe les dénominations : le nom n’est pas la chose. Seul compte l’harmonieux fonctionnement de l’ensemble. Le présent livre s’y emploie. Écrit en termes simples, accessibles même à un enfant, ce manuel pratique décrit seize gestes (exécutés par l’expérimentateur) qui permettent au corps malade de suggérer ce qu’il convient de faire, tout en lui laissant l’initiative. En d’autres termes et à son insu, le patient participe activement au processus d’harmonisation. Ainsi, les composantes minérale, végétale et animale constituant notre véhicule retrouvent chacune leur place au sein du Temple évoqué dans les Écritures. Remis en communion directe avec le Sacré, un processus alchimique s'engrène alors, pour le plus grand bien de l’intéressé. L’auteur écrit : « L’alchimiste considère que tout est né de 1 et que ce 1 s’est fractionné, complexifié pour donner notre réalité (…). Si notre réalité résulte du fractionnement du 1, alors il doit être possible de retourner à ce 1 à partir de toute chose (…). Il va alors tenter de trouver cet ultime corps représentant dans l’univers la conjonction de ce qui est en haut avec ce qui est en bas. C’est ce qu’il appelle la Pierre Philosophale (…) ».
C’est bien là, sous forme narrative, revenir au monôme unitaire d’inversion (si souvent étudié sur le présent site), expression qui s’énonce L’Unité est égale au produit des inverses et qui se formule :