À l’ouverture du fichier mp3 ci-dessous, vous allez entendre Carlo SUARÈS s’entretenant avec l’un de ses visiteurs.
Ainsi, l’architecte de l’intérieur et le peintre de l’indicible dispensait-il oralement avec humour, mais surtout avec enthousiasme, ce qu’il souhaitait faire passer. À savoir : l’introduction de deux « souffles » — inverses l’un de l’autre — dans les structures physiologique, psychologique et logique de l’auditeur.
À saisir au vol, cette heure d’écoute fut enregistrée dans la seconde moitié des années 1960. Telle une tranche de vie ne commençant pas au début et ne se terminant pas à la fin du dialogue, elle semble flotter au-delà de l’espace-temps. L’enregistrement intimiste se fit au domicile du kabbaliste parisien, près de la tour Eiffel. Entre autres et en arrière-plan, on entend la voix de Nadine (madame SUARÈS) en train de ranger la vaisselle avec une amie.
Bref, en dehors de toute prétention didactique, c’est assez dire que le document vise avant tout l’évocation d’une atmosphère. Néanmoins, pour qui voudrait approfondir le thème développé (l’importance vitale du code alphanumérique), l’amateur devra se munir d’un Ancien Testament hébreu-français, aux chapitres IV et V de la Genèse.